Si les médias nous parle des premiers, et encore ce n'est que
les multi-coques, ils nous donnent des infos que sur la tête de course.
Même sur radio Lac on ne parlait pas beaucoup de la majorité des bateaux,
qui eux vont nettement moins vite, et qui n'ont pas de célébrités
Ce que les médias n'ont pas révélé, ce fut un bol d'or long par manque
en route vers la ligne de départ
Le départ est toujours un moment assez fou tous ces bateaux rassemblés,
du plus moderne et hight teck, aux anciens qui viennent faire la course,
anciens rois du lac ( toucan, huit mettre, lacustre, 5.50 et autres); et tous
Départ mouvementé, car très peu de vent, donc bousculades, cris sur la ligne.
Les chanceux touchent les premières risées qui leur permettent de
décoller. Puis les viennent ensuite cherchent les risées, 2-3.beaufort étaient
prévu ce fut plus 0- 1 que l'on a eu. Les légers ont pu avancer, les lourds
se sont retrouvés ensemble se doublant dans un jeux de celui qui tirait
Premier grand moment alors que nous étions qu'au large de Rolle, les
premiers , les bêtes de courses qui survolent le lac de leurs coques,
Alinghi
Puis la journée passait Rolle, puis Morges, puis Thonon , des heures à
tirer des bords pour avancer, la joie quand le bateau arrivait à 4noeuds,
mais jamais longtemps. Cela donne du temps pour manger,boire, se crémer
Puis le soir vient toujours pas de bout du lac en vue, alors petit msn aux copains
qui se trouvent sur d'autres bateaux pour voir s'ils ont plus de chance.
Les réponses : " suis devant toi Meillerie on avance à 4noeuds"
ou alors " tu as de la chance d'être devant Evian, nous on est loin derrière"
tu rigoles avec ceux qui sont avec toi, et t'essaye d'avancer.
La nuit est là, depuis longtemps tu avances telle la tortue, sans te presser.
Tu te consoles en voyant que, bien que dans les derniers, tu es au-milieu
d'une bonne soixantaine de bateaux.
Les heures passent, le vent nous a oublié, on est devant le Bouveret,
mais on n'avance pas, la bouée est là, elle clignote, on doit être après minuit,
on est devant Vevey, on se dirige sur la bouée, mais saute d'humeur du
vent et on doit tirer des bord pour remonter le vent, quand il est là, c'est le
jeux de" saute risée ". 1heure du mat, toujours devant Vevey, 2heure du matin
embouchure du Rhône, et enfin la délivrance 3h31 au top la bouée est
passée, il y a déjà plus de 20 bateaux qui n'ont pas eu la force et ont renoncé.
On nous demande" vous continuez ou vous abandonnez?"
on répond " on continue !"
Et ils nous disent "bon vent il vous reste un peut plus de 12h pour passer la
ligne, bonne chance!" ceci dit alors que le vent on le cherche !, on rigole
et que pas sur notre bateau mais aussi sur les autres qui sont autour de
nous.
On s'autorise un petit verre de Whisky pour fêter le passage, notre but
est atteint on fera la boucle, même si les chances d'être classé
est minime, pour être dans les temps il nous faudrait du vent et bien plus
que du 3 beaufort !
La nuit continue, un dort dans la cabine et 2 reste sur le pont à chercher
la "risée", mais au lever du jour, notre espoir de voir des bons airs
s'établir rien en vue, on est toujours au bout du lac, la bouée on la voit plus,
mais on est toujour à la hauteur de Vevey.
Il est 6heure , on se demande si on ne va pas abandonner et mettre le
moteur, mais voilà une risée arrive, on bouge, on avance 2noeuds,
super, on oublie le moteur. Puis plus rien on a fait peut être 1km...
7heures on se fait un petit café et on se dit on regarde si.., et nos chances
elles sont ...., Petites risées qui se suivent, on avance,le moteur reste
arrêté. Les heures passent. On est devant Evian , il est 9heures.
Quel record Bouveret-Evian en 5h30, le lac un miroir.
On a déjà vu plusieurs autres bateaux nous dépasser, mais eux
ils avaient le moteur. Faute de combattant (pas de vent), la girouette
du mat comme collée, on décide:" on abandonne", ils nous faudrait un vent
fort et constant, une force 4 , en vent arrière jusqu'à la ligne d'arrivée pour
avoir une minuscule chance d'arriver avant 16h devant la Nautique.
Le moteur démarre et route directe sur le port.
La course est finie, le moteur tourne bien, le lac est d'huile, rien pas un souffle,
Midi on s'arrête devant Yvoire pour le pic-nik.
14h30 devant Nyon, Orages sur le Jura, le lac s'anime mais trop tard,
sauf pour les derniers courageux qui essayent encore de se battre pour
être classé.
On est pas classé c'est pas grave, notre but était d'aller à la bouée et revenir.
Même si une partie été au moteur, on espère qu'Eole sera plus clément
avec nous au prochain bol d'or, peut être celui de 2009.
Je remercie mon ami Rudolph, heureux propriétaire du "Morbleu" et Dominique
qui m'ont permit de faire le bol d'Or avec eux sur le" Morbleu" !
Rudolf
le Morbleu
Le Morbleu SUI 170
Type Bianca Commander 31
de 9.32m
Cette année il y avait 527 bateaux inscrits.
348 classés 179 abandons
le premier Zebras 7 , barreur F.Cammas
le deuxième Team Parmigieni , barreur Vaucher
le troisième Alinghi , barreur E.Bertarelli
site officiel : http://www.boldor.ch/
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